MUSTAPHA Bettache
Nous continuons notre série d’articles avec la collaboration du Docteur Biologiste ABDELILAH FASSI FIHRI, observateur attentif de l’évolution de la pandémie dès les premiers jours de son apparition au Maroc.
Dans cet article, le Dr.A.Fassi plaidé en faveur de structures sanitaires capables de faire face à la pandémie, soulignant que les structures de santé privées ont un rôle à jouer dans le traitement et la réduction du nombre des cas avérés.
” La pandémie COVID 19, SARS 2, à pris de court le monde entier par Sa propagation universelle, sa durabilité, sa contagiosite son affranchissement du climat, de l’espace et des frontières. L’homme se retrouve otage du nouveau virus qui a trové un réservoir jusqu’alors inaccessible en l’espèce , où il prendra le temps de s’adapter et de vivre peut être un jour en équilibre avec lui.
” D’ici là, l’humanité est partie pour cohabiter avec la COVID. Cela devient une réalité qui s’impose chaque jour un peu plus, la pandémie s’implante et en train de faire le tour de la planète, s’affranchissant des variations de température et de la saisonnalité , s’incrustant dans la vie des humains avec force, la contagiosite bien supérieure à lindice 2 ou3 fait répandre le virus par le comportement laxiste des humains qui n’ont pas l’habitude de se plier aux mesures barrières de protection qui, certes, sont difficiles à respecter er fastidieuse sur le long terme.
Car l’on se rend compte que même dans les blocs opératoires, où les mesures sont strictement observées, le risque zéro n’existe pas.Le port du masque est une bonne chose, surtout en milieu clos..
La distanciation entre personnes, doit être au moins un mètre , est souhaitable mais difficile à réaliser car elle va de paire avec le sens de déplacement, ce qui n’est pas chose facile à faire dans des espaces confinés fermés comme les restaurants, les super marchés, les administrations, etc… Le lavage frequent des mains est recommandé.
” Par consequent, le systeme de santé doit etre remanié de manière à augmenter le nombre de lits de réanimation répondant aux nouvelles donnes imposées par la pandémie .
” Certes, la santé publique doit jouer un rôle clef dans la prise en charge des malades graves en urgence et réanimation et leur suivi. Par contre, en ce qui concerne le dépistage, , les cas asymptomatiques,, les cas contacts et les malades développant un covid répondant au traitement ambulatoire, le secteur privé peut être d’un apport essentiel.
” Dans notre pays, on ne peut arriver à un résultat probant dans la maîtrise de la pandémie, que si tous les efforts se conjuguent et il est temps de passer à la vitesse supérieure et prendre des décisions courageuses afin de stopper l’évolution du virus qui a pris de l’ampleur et se propage beaucoup plus vite car les mesures prises jusqu’à maintenant n’arrivent plus à suivre la propagation ni à ralentir sa progression”
M.Bettache
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