Kaddour Fattoumi
La journaliste et éditrice, Danielle Mirailles Essakalli, épouse de Feu Larbi Essakalli, est décédée à l’âge de 79 ans, selon des sources de presse citant sa famille.
La défunte Mirailles Essakalli était Arrivée en 1945 à l’âge de 4 ans au Maroc où elle a passé son enfance à Oujda. Après l’obtention de son baccalauréat en 1959 à Kénitra, elle a poursuivi des études supérieures à Rabat avant de devenir enseignante à Salé jusqu’en 1965.
Mme Mirailles Essakalli s’est tournée ensuite vers le journalisme et notamment vers l’Agence Maghreb Arabe Presse (MAP) , rue Al Yamama à Rabat , où elle a effectué ses premiers pas dans le domaine en assurant la couverture de l’actualité culturelle.
Elle a travaillé durant ce temps , vers 1975 et 1976 à l’agence MAP, aux côtés d’anciens Mapistes, tels Feus Abderrahim Bargach, Mustapha El Mir, Mohammed El Mejjati, Hassan Raffa, que Dieu ait leur âme en sa sante miséricorde, ainsi qu’aux côtés d’anciens de la MAP, tels que Kaddour Fattoumi, Mohammed Fennane, Alem Azzam, Ali Benstitou, Mohammed Darif , Mohammed Khayat, El Alami , qui constituaient l’équipe du “Service National ” de l’agence.
La défunte Danielle Essakalli considère que sa couverture de la visite de l’écrivain et cinéaste italien Pier Paolo Pasolini au Maroc comme son meilleur souvenir journalistique.
En janvier 1976, deux mois après la glorieuse Marche Verte, elle sera pendant plus d’un an l’envoyé spécial du journal « Le Matin du Sahara » au Sahara marocain.
De retour à Rabat, elle collabore avec de nombreuses revues comme « Lamalif » à Casablanca, « Le nouvel observateur » à Paris et « Remarques arabo-africaines » à Bruxelles, pour qui elle a réalisé plusieurs enquêtes de terrain et des entretiens avec des personnalités de premier plan.
Au début des années 80 elle quitte la presse pour l’édition, où elle participe à la collection Mémorial du Maroc, avant de lancer en 1990 sa maison d’édition en partenariat avec son époux, journaliste et écrivain Larbi Essakalli.
Un bel ouvrage a été édité au début des années 90 sur la ville de Fès et présenté alors au Wali de Fès, Mhammed Dryef , reflétant la splendeur de l’histoire millénaire et la richesse des célèbres monuments de la cite Idrisside.
Kaddour Fattoumi
